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À l’usage
Voici la Corsair TC200 ! Nous sommes allés un peu plus loin que le jardin de votre humble testeur et lui avons offert un paysage rural pour pouvoir au mieux la sublimer.
Répondant aux demandes des utilisateurs de la T3 rush, Corsair propose ici une chaise plus large (39,5 cm contre 34,3 cm pour la T3 RUSH) pour les utilisateurs aux positions non conventionnelles (jambes croisées sur le siège ou un genou levé) mais également pour les utilisateurs plus grands (jusqu’à 196 cm) avec une hauteur de levage de 120 mm. Nous sommes à 59 cm du sol (contre 54 cm pour la T3 RUSH). La chaise peut supporter jusqu’à 120 kilos.
Le design est réussi, nous l’avons dit, il s’inspire des sièges baquets des voitures de course sans toutefois se démarquer des chaises gaming actuelles dans la forme globale.
Nous avons apprécié le coussin appui-tête/nuque ni trop ferme, ni trop mou. Il apporte un soutien bienfaisant lorsque l’utilisateur veut se reposer un peu (ce que nous faisons dès que le chef a le dos tourné). Le tissu est très doux au toucher et est très agréable sur la peau. Il aurait juste mérité la possibilité de le régler en hauteur. Corsair n’a pas mis de coussin lombaire, car la chaise profite d’un support lombaire intégré. La courbe du dossier est suffisante pour un maintien lombaire efficace.
La combinaison des deux tissus utilisés pour l’assise et le dossier est agréable à regarder , mais, et nous l’avons dit, elle ne se distingue qu’à une distance assez proche. Malgré les fortes chaleurs, nous n’avons pas eu de sudation excessive des jambes. Corsair a utilisé un rembourrage respirant avec des sections perforées. Nous n’avons pas cette sensation désagréable de sudation ressentie sur des chaises au revêtement de mauvaise qualité (PU de bas de gamme par exemple). La circulation de l’air semble se faire de façon très efficace.
Voici les autres options qui font de cette TC200 un produit agréable à utiliser.
La première, et pas des moindres, est la position allongée totale possible de l’utilisateur. Certaines chaises gaming ne vont pas si loin. J’avoue, j’ai demandé à ce qu’on tienne le dossier lorsque j’ai testé cette position. J’appréhendais réellement la chute tant, le dossier s’incline en arrière. Mais….pas de chute, la chaise tient bon. Il manquait juste un repose-pied et la position aurait été parfaite pour une longue sieste au nez et à la barbe du chef.
Deuxième position possible, la montée et la descente de la chaise. Mesurant 1,72 mètre, mes pieds ne touchent pas le sol lorsque la chaise est au plus haut (120 mm de hauteur de levage). Elle conviendra aux plus grands d’entre nous (jusqu’à 196 cm). Cependant, je n’ai pas ressenti de gêne au niveau du creux poplité tant la mousse de l’assise est souple.
Les dernières positions possibles au niveau de la chaise ne concernent que les accoudoirs. Mais, elles sont nombreuses (accoudoirs 4D). Les accoudoirs vont pouvoir effectuer une rotation latérale sur trois crans. Ces crans se débloquent sans utiliser de bouton ou de manette.
Deuxième mouvement possible : le déplacement latéral simple (sans rotation). Il se fait grâce au bouton central situé sous l’accoudoir. Celui-ci peut prendre trois positions différentes. Ce déplacement va permettre un écart de 69 à 72 cm entre les deux accoudoirs.
Troisième position : le déplacement en hauteur. Il se fait grâce à la manette située sur le côté externe de l’accoudoir. C’est grâce à cette position que l’utilisateur peut se rafraichir sans avoir à lever le coude.
Enfin, dernière position : le déplacement horizontal. C’est ce déplacement qui va permettre d’aller chercher le paquet de chips sans effort sur le bureau.
Quelques petits bémols sont toutefois venus freiner notre enthousiasme lors de la découverte de cette Corsair TC200.
Aux premiers déplacements de la chaise seule (sans utilisateur), la manipulation a été difficile sur du carrelage. Les roues semblaient rouler de façon aléatoire et glisser sans réelle rotation avec une sensation de blocage. Cette difficulté à rouler s’est estompée avec le temps, mais n’a pas cessé, les roues glissant sur le sol plutôt que de rouler.
Autre point que nous inclurons dans les points négatifs. À notre avis, l’assise est trop molle (la densité de la mousse de l’assise est de 55 kg/m3). Nous faisons partie des utilisateurs qui préfèrent une assise plus ferme. Comme nous l’avons dit, cela permet cependant de ne pas léser les creux poplités lorsque les pieds ne touchent pas le sol et c’était l’un des objectifs de Corsair de proposer une chaise à l’assise plus molle que la T3 RUSH. Mais il faudra faire attention pour les personnes ayant tendance à s’assoir de temps en temps sur l’avant de l’assise. Celle-ci s’affaisse trop à notre goût et on aurait tendance à glisser en avant. Cependant, cette absence de fermeté peut convenir à certains utilisateurs. C’est à l’appréciation de chacun.
Enfin, dernier petit bémol, les accoudoirs ont tendance à descendre d’un cran lorsque l’on se lève brusquement en prenant appui. Cela génère un petit claquement et une petite déstabilisation lors du lever.
