Sommaire
Conclusion
Notre première révélation a peut-être été la décision de NVIDIA d’utiliser le 8 nm de Samsung au lieu du N7 de TSMC avec lequel l’entreprise fabrique déjà l’A100. La grande révélation suivante est venue de l’augmentation phénoménale des cœurs CUDA, dont NVIDIA affirme qu’ils ont doublé les performances d’une génération à l’autre. Nous verrons bien ce que les tests sur ces nouvelles cartes donneront.
Ampère est plus qu’une simple augmentation des performances d’une génération à l’autre. Les améliorations apportées au noyau RT – actuellement dans sa 2ème génération – introduisent de nouvelles optimisations des performances sur le Raytracing. Le noyau Tensor de 3ème génération tire parti de la rareté pour augmenter les performances d’inférence IA. Ceci devrait avoir un impact sur les performances car l’IA est utilisée par NVIDIA pour le débruitage RTX et le DLSS. La nouvelle mémoire GDDR6X réduit pour la première fois l’écart entre les normes GDDR et HBM, sans augmentation de la largeur du bus. Le PCI-Express Gen4 pourrait s’avérer utile pour les passionnés qui font des tests comparatifs avec le RTX 3090 SLI, car chaque carte aurait une largeur de bande d’E/S équivalente à celle du Gen 3 x16.
Comme nous l’avons déjà mentionné, NVIDIA ne considère pas que sa responsabilité envers les joueurs se limite au matériel graphique et souhaite résoudre certains problèmes fondamentaux du PC moderne. La technologie RTX IO cherche à réduire considérablement l’impact des surcharges d’E/S des nouveaux SSD rapides sur votre CPU en s’appuyant sur l’API DirectStorage de Microsoft. Tandis que Reflex cherche à vous donner un avantage concurrentiel dans les eSports en résolvant les latences au niveau du système. La société veut également démocratiser la réalisation de films d’animation 3D. Le tout sans apprendre la 3D aux personnes qui partent de zéro. Omniverse Machinima est en fait Ansel pour les images en mouvement, et ses possibilités pour les créateurs sont infinies.
Retrouvez l’actualité hardware ici
