[Test] NZXT Relay Headset : un premier casque pour joueur réussi ?

Performances audio et micro

Audio

Le casque Relay a été forgé au travers d’un processus de test rigoureux par la Japanese Audio Society pour obtenir la certification Hi-Res. Le casque devrait produire des fréquences d’au moins 40 kHz afin de restituer intégralement le spectre époustouflant du gameplay tel que les développeurs l’ont prévu, selon les dires de Nzxt.

De plus, le NZXT Relay Headset offre une plage de fréquences allant de 20 Hz à 40 kHz, assurant une reproduction audio complète. Son THD (distorsion harmonique totale) est inférieur à 1% à 1 kHz, garantissant une bonne qualité sonore . Le microphone couvre une plage de fréquences de 100 Hz à 10 kHz, avec un faible THD (<1% @ 1 kHz) pour une clarté vocale optimale.

Performances sonores

Pour profiter du NZXT Relay Headset, l’utilisateur a deux choix : avec la prise jack ou avec la rallonge USB/jack. Les résultats obtenus en écoute musicale ou en jeu ne sont pas les mêmes et selon les exigences de l’utilisateur, il faudra préférer l’une ou l’autre connexion.

Avec la prise jack, nous avons été surpris par le peu de présence de basses. Elles sont là, mais peu marquées par rapport aux médiums et aux aigus. Ceux qui aiment écouter des musiques de genre DUB ou Electro devront malheureusement passer leur tour.
Les aigus et les médiums sont bien présents et très clairs avec une belle présence des voix qui sont cristallines. Les amateurs de musique lyrique apprécieront certainement.

C’est avec la prise USB que le NZXT Relay Headset va pouvoir libérer tout son potentiel. Les basses sont bien présentes dès le départ et il sera en plus possible de les amplifier grâce au logiciel NZXT CAM (le casque ne pouvant profiter de réglages que grâce au logiciel maison et qu’en USB). Malheureusement, le fait de pousser les basses avec le logiciel va étouffer les aigus et, dans ce cas, les voix seront un peu moins perceptibles. Heureusement, l’utilisateur pourra jouer avec un égaliseur pour équilibrer le tout.

Sans amplification des basses, les médiums et les aigus sont de qualité égale au branchement avec la prise jack, et nous pouvons toujours profiter de voix claires.

En jeu, et en USB, l’utilisateur pourra se faire plaisir avec l’activation du DTS:X Surround 7.1 qui va simuler un environnement audio en 3D. Là encore, les réglages de base ne sont pas optimaux. Avec le DTS, sur un jeu de type FPS, les voix sont caverneuses, les sons sont amplifiés au point de déranger l’oreille et de perdre l’origine des sons. Un petit tour dans les réglages du logiciel NZXT CAM (option « Custom ») et nous obtenons les mêmes résultats qu’en écoute musicale en USB.
Les sons deviennent plus harmonieux et il devient agréable et facile de deviner la provenance des voix (ou des tirs nourris) des ennemis.

Le souci commun aux deux branchements est malheureusement un manque de puissance globale. Le volume sonore maximal est faible. Pour pouvoir profiter de sa musique et amplifier l’isolation de l’extérieur, il faudra pousser la molette de réglage vers son maximum et cela entraîne une distorsion, notamment au niveau des voix, qui n’est pas très agréable.

Microphone

Le microphone est unidirectionnel (cardioïde) avec filtre anti-pop intégré. Il va capter clairement la parole et minimiser les bruits de fond. L’extrait suivant est capté au premier branchement du NZXT Relay Headset, sans aucune optimisation de notre part ni modification par le logiciel NZXT CAM.

La voix est claire et ne souffre d’aucun sifflement. Les bruits environnants sont gommés. Sous NZXT CAM, il est aussi possible d’effectuer quelques réglages. Nous avons poussé le volume du microphone à 100%. Voici l’extrait :

Les sifflements apparaissent et la voix est un peu plus caverneuse.

À l’inverse des écouteurs où il faudra effectuer plusieurs réglages afin d’obtenir une écoute satisfaisante, le micro du NZXT Relay Headset n’a besoin d’aucun paramétrage supplémentaire. L’utilisation du micro avec les réglages par défaut est très bonne.

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Arnaud.O

Comme Obelix, je suis tombé dedans étant petit. Heureux possesseur d'un Commodore 128 à 14 ans, j'ai côtoyé les Atari et Amiga de l'époque avant de plonger définitivement dans le monde du PC. Infirmier libéral de profession, je suis habilité à vous prescrire une bonne dose de news et de tests.

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Prix
Qualité / Finition
Design
Qualité sonore
Qualité micro
Isolation
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Note finale

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