Test Streamplify MIC ARM, microphone RGB avec bras de montage

Streamplify MIC ARM : en pratique

Il est clair que si l’on veut pouvoir streamer ou enregistrer des vidéos dans de bonnes conditions, un bon microphone est nécessaire. Après, il y en a pour tous les prix et donc que vaut notre microphone MIC ARM avec son tarif au raz des pâquerettes de seulement 70-80 € ?

Tout d’abord, il faut prendre en considération que le microphone Streamplify MIC (TRIPOD ou ARM) ne bénéficie pas de logiciel de la part de la marque. Il faudra donc passer par un logiciel tiers pour gérer la capture audio en fonction de ses besoins. Cela aurait sans doute augmenter le tarif de celui-ci, mais le réglage en aurait été facilité.

Le microphone MIC dispose d’une configuration cardioïde. Celui-ci a donc une sensibilité maximale aux sons provenant directement de l’avant du microphone. Une sensibilité quasi nulle aux sons provenant directement de l’arrière et une sensibilité réduite aux sons provenant des côtés. Pas trop dérangeant en soi, dans la mesure où la prise de son dans le cadre d’un streaming se fait principalement dans ce sens.

De plus il dispose de deux modes de lecture audio :

  • Mode Podcast en lecture intégrale : Joue le son d’entrée pour que l’on puisse contrôler le volume pendant que le bruit ambiant continue d’être enregistré (anneau LED clignote en bleu)
  • Mode Jeux en lecture unidirectionnelle : Supprime le bruit de fond pour pouvoir diffuser son jeu sans distraction (anneau LED clignote en vert)

Pour cela, il faut maintenir le bouton de volume enfoncé pour basculer librement entre le mode Podcast à lecture complète et le mode de jeu à lecture unidirectionnelle.

Le microphone dispose d’un éclairage RGB, sous forme d’un anneau lumineux. On peut jouer sur les différents modes RGB et LED prédéfinis selon l’ambiance et l’atmosphère que l’on souhaite créer. Pour en changer, il suffit d’appuyer sur le tout petit bouton situé entre le bouton de volume et la prise casque.

Le microphone dispose d’un bouton de réglage du volume, mais il est mal conçu. Il y a bien un + et un – mais pas de point de butée. Du coup, on peut tourner le bouton, qui comporte malgré tout des crans lorsque l’on tourne, mais sans début ni fin. On ne sait pas vraiment où commence le maximum et où se termine le minimum.
Le petit bouton en dessous permet de modifier les effets lumineux. Plutôt sympathique, car si l’on se veut plus discret, on peut les éteindre.

Un bon point, le microphone MIC est fourni avec un support qui inclut un système anti-choc. Réduisant ainsi les bruits de chocs, et notamment le tapotement sur le clavier.
Ainsi qu’un filtre anti-pop qui réduit les bruits d’éclatement, tout en empêchant les sons explosifs, les souffles d’air et le vent de toucher le micro. Les deux réduisant grandement les bruits parasites de venir perturber la prise de son.

Test

Nous n’avons pas pour le moment de microphone concurrent contre lequel le placer. C’est donc pour le moment de manière totalement subjective que nous allons le tester.
Nous avons procédé à un enregistrement de voix, en se plaçant à environ 20 cm du micro avec le logiciel Audacity. Puis nous avons tapoté sur le clavier pour savoir si le système anti-chocs jouait correctement son rôle. Mais également pour savoir comment le microphone allait capter les sons de celui-ci.

Enregistrement vocal effectué avec le microphone MIC ARM et bruit du clavier

La voix est clairement audible, les variations au niveau de la voix sont correctement restituées. Cela manque certes un peu de chaleur et de puissance, mais cela reste très correct.
Nous n’avons pas subi de bruit parasite, notamment au niveau de l’écho. Cela est un bon point, car nous n’avons pas de mousse d’isolation phonique sur les murs de notre bureau.
En écrivant sur notre clavier, le microphone n’enregistre qu’un son lointain, la configuration cardioïde ne permettant pas de capter correctement les sons ne se trouvant pas en face du micro. Bonne nouvelle. Et lorsque nous tapotons sur le bureau, le support anti-chocs fait relativement bien son travail, même si nous distinguons quelques bruits parasites.

Lorsque l’on branche un casque le rendu est plus concentré sur les détails. On a tendance à prendre conscience de tout ce que le microphone enregistre dans la prise de son.
Pratique pour les plus pointilleux qui voudront profiter des moindres détails, dérangeant pour d’autres. On se rend alors compte qu’un logiciel aurait été sympa, pour réduire les bruits de fond par exemple.

Alors bien entendu, nous pourrions bénéficier d’un meilleur son avec des modèles concurrents. Nous pensons notamment au Elgato WAVE:3 (170 €), au Blue Yeti (140 €) ou encore au HyperX DuoCast (100 €). Des modèles vendus cependant beaucoup plus cher et livré sans bras articulé. Rappelons qu’ici le microphone Streamplify MIC ARM est vendu entre 66 € chez 1FoDiscount et 99,95 € chez LDLC.
Seul le microphone Elgato Wave:1 du haut de ses 70 € peut rivaliser en termes de tarif, si ce n’est qu’il est livré sans bras articulé.

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Qualité / Finition
Prix
Design
Restitution sonore
Note finale

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