La PS5 Pro de Sony arrive en 2024 : une console surpuissante pour des graphismes à couper le souffle

Le 18 mars dernier, nous avons parlé des dernières fuites confirmant les spécifications incroyables de la future console de Sony, la PS5 PRO. Aujourd’hui, nous revenons avec de nouvelles informations et prévisions sur cette console tant attendue.

Après avoir sorti la PS5 fin 2020 puis la PS5 « Slim » fin 2023, Sony prévoit de frapper un grand coup pour la prochaine saison des fêtes 2024 avec le lancement de la très attendue PlayStation 5 Pro. Connue en interne sous le nom de code « Project Trinity », cette nouvelle version haut de gamme de la console promet d’offrir une expérience de jeu inédite grâce à des performances graphiques décuplées. Zoom sur tout ce que l’on sait déjà de cette future reine des consoles de salon.

Un bond générationnel en termes de puissance brute

Le cœur de la PS5 Pro sera son GPU nettement plus puissant que celui de la PS5 standard. D’après les documents consultés par le site The Verge, il s’agirait d’une puce sous architecture AMD RDNA 3 disposant de 60 unités de calcul (compute units), contre 36 sur la PS5, pour une fréquence estimée à 2,18 GHz.

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Le nombre de « workgroup processors » passerait ainsi de 18 à 30 et les téraflops en virgule flottante (FP32) grimperaient jusqu’à 33,5, soit plus du triple des 10,28 téraflops de la PS5 ! Un bond en avant considérable qui devrait permettre d’afficher tous les jeux en 4K natif tout en profitant d’un ray-tracing de haute volée et d’un framerate élevé.

Pour épauler ce GPU musclé, Sony mise sur une mémoire système plus véloce avec une bande passante de 576 Go/s, contre 448 Go/s sur PS5, ainsi qu’une capacité accrue allouée aux jeux, qui passe de 12,5 à 13,7 Go. De quoi assurer la fluidité et limiter les temps de chargement, même sur les titres les plus gourmands.

Côté CPU, la PS5 Pro conserve l’architecture Zen 2 d’AMD et la configuration à 8 cœurs et 16 threads, mais ajoute un mode « haute fréquence » permettant d’atteindre les 3,85 GHz (contre 3,5 GHz sur PS5) au prix d’un léger ralentissement ponctuel du GPU. Un mode activable par les développeurs en fonction des besoins spécifiques de leurs jeux.

L’unification des puces CPU et GPU au sein d’un même SoC gravé en 7 nm, comme sur PS5, devrait être reconduite afin d’optimiser les coûts et l’efficacité énergétique. Tout comme le disque SSD ultra-rapide de 825 Go dédié au stockage interne, probablement avec des débits encore améliorés.

Le ray-tracing comme fer de lance pour des graphismes photoréalistes

La principale innovation visuelle de la PS5 Pro sera l’omniprésence du ray-tracing (ou lancer de rayons), cette technique de rendu révolutionnaire permettant un éclairage, des reflets et des ombres ultra-réalistes. Déjà implémentée sur quelques jeux PS5, mais au prix de sacrifices sur la résolution ou le framerate, elle pourra tourner sans compromis sur la PS5 Pro.

PS5 Pro photo illustrator

Sony évoque une architecture ray-tracing « jusqu’à 3 fois plus performante » que celle de la PS5. Une puissance obtenue grâce à l’augmentation du nombre d’accélérateurs matériels RT et à l’emploi d’une structure de données BVH (Bounding Volume Hierarchy) sur 8 niveaux, plus efficace que la BVH sur 4 niveaux de la PS5.

Cette évolution majeure, qui repousserait déjà certains éléments issus de la future microarchitecture RDNA 4 d’AMD, devrait faire de la PS5 Pro la console grand public offrant la meilleure expérience ray-tracing, capable de rivaliser avec les cartes graphiques haut de gamme sur PC.

Voilà qui devrait ravir les développeurs, que Sony pousse à utiliser le ray-tracing le plus largement possible via le label « PS5 Pro Enhanced » distinguant les jeux tirant pleinement parti des capacités de la console. Un argument marketing de poids et une garantie pour les joueurs d’avoir droit aux graphismes les plus beaux et immersifs possibles dans les prochaines exclusivités PlayStation Studios.

L’intelligence artificielle au service de la 4K et même de la 8K

Si le ray-tracing sera la star de la PS5 Pro, l’autre grande nouveauté sera l’introduction de la technologie d’upscaling maison « PlayStation Spectral Super Resolution » (PSSR). Basée sur l’apprentissage automatique (machine learning), elle vise à afficher les jeux dans une définition supérieure à leur rendu natif, avec une perte de qualité minimale.

PS5 pro manette imagine

Le PSSR sera en quelque sorte l’équivalent chez Sony des techniques concurrentes que sont le DLSS (Deep Learning Super Sampling) de Nvidia et le FSR (FidelityFX Super Resolution) d’AMD. Il sera uniquement disponible sur PS5 Pro et s’appuiera sur une architecture d’IA dédiée intégrée à la console, capable de 300 TOPS (tera operations per second) en calculs 8 bits.

Cette puissance brute servira à reconstruire intelligemment les images dans une définition cible similaire à une « vraie » 4K, voire une 8K à terme, à partir d’une source de moindre résolution souvent en 1080p ou 1440p. En allégeant la charge graphique et en contournant les limites physiques du GPU, cela permettra d’afficher plus de pixels à l’écran sans sacrifier fluidité et qualité visuelle.

Les développeurs pourront ainsi activer le ray-tracing, atteindre les 60 fps et obtenir une définition 4K sans rogner sur aucun aspect, le tout simultanément. Une aubaine pour proposer des graphismes époustouflants, malgré le faible manque à gagner (2 ms) induit par la latence du PSSR.

D’ores et déjà, Sony travaillerait sur la montée en puissance de cette solution, avec un upscaling 8K en ligne de mire et une réduction de la latence pour les prochaines itérations. De quoi assurer la pérennité technique de la PS5 Pro au fil des années.

Un positionnement premium mais une rétrocompatibilité totale

En attendant une annonce officielle de Sony, les fuites et les rumeurs convergent vers une sortie de la PS5 Pro pour les fêtes de fin d’année 2024, soit un an après le lancement de la PS5 Slim. Ce calendrier s’inscrit dans la lignée de la stratégie adoptée avec la PS4 Pro en 2016, trois ans après la PS4 originale.

Pour corroborer cette fenêtre, Insider Gaming affirme que les kits de développement ont été distribués aux studios dès septembre 2023, avec une date butoir fixée à août 2024 pour la soumission des jeux à la certification « PS5 Pro Enhanced ». Le temps presse donc pour les créateurs afin d’offrir un line-up étoffé et convaincant au lancement.

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Question tarifaire, aucun prix n’a encore filtré mais il est probable que la PS5 Pro dépasse la barre symbolique des 600 euros, voire des 650 euros dans sa version avec lecteur Blu-ray 4K. Il faut dire que la PS5 standard a déjà vu son prix grimper de 50 euros en 2022 pour atteindre les 549,99 euros, inflation oblige.

En s’affichant comme le nec plus ultra technologique du moment, il est logique que la PS5 Pro adopte un positionnement premium pour refléter son statut. La PS5 devrait pour sa part rester au catalogue en parallèle, avec sans doute une baisse de prix pour toucher un public plus large et entretenir l’écosystème PlayStation.

Rassurons toutefois les 30 millions de possesseurs PS5 actuels, les jeux « PS5 Pro Enhanced » seront également jouables sur PS5, sans les améliorations visuelles propres à la Pro. La rétrocompatibilité sera totale dans les deux sens et Sony recommande aux développeurs de prévoir un seul et même package pour les deux consoles. Les joueurs devraient ainsi conserver leur ludothèque PS5 intacte en passant à la PS5 Pro.

Quels jeux pour démontrer les atouts de la PS5 Pro ?

Côté ludothèque, nul doute que Sony réserve quelques cartouches pour accompagner la sortie de cette PS5 Pro en fanfare. Il faudra des titres exclusifs AAA capables de montrer toute l’étendue de sa puissance graphique, que ce soit des nouvelles licences ou des suites très attendues par les fans PlayStation.

Un potentiel candidat serait le trépidant Marvel’s Spider-Man 2 des talentueux Insomniac Games, programmé pour l’automne et qui a déjà créé la sensation en promettant de pousser la PS5 dans ses retranchements grâce notamment au ray-tracing. Une version optimisée « PS5 Pro Enhanced » de ce blockbuster serait l’argument choc, surtout face à la redoutable Xbox Series X2 de Microsoft et ses probables exclus.

D’autres poids lourds pourraient aussi jouer les porte-étendards, comme Final Fantasy XVI qui sort en juin, un éventuel Horizon 3 de Guerrilla Games pour plus tard, ou même le très mystérieux jeu en réalité virtuelle de Hideo Kojima s’il s’avère être une exclu PS VR 2. Autant de démonstrations techniques en vue.

Évidemment, on s’attend aussi à une ribambelle de portages, remasters et Director’s Cut de hits PS4 et PS5 tirant parti de la puissance de la Pro pour s’offrir une seconde jeunesse. Pensons à God of War Ragnarök, Gran Turismo 7 ou Returnal par exemple. Sans oublier les futures grosses productions third party à venir comme Final Fantasy VII Rebirth, Star Wars Jedi: Survivor ou Assassin’s Creed Mirage. Sony aurait tout intérêt à s’assurer leur optimisation PS5 Pro.

Verdict

En conclusion, la PlayStation 5 Pro s’annonce comme une console aux performances encore inégalées sur le marché, sous l’impulsion de Sony qui entend bien garder une longueur d’avance technologique face à la concurrence. Ray-tracing omniprésent, résolution 4K voire 8K, 60 fps constants dans des univers toujours plus riches et interactifs… Les promesses sont alléchantes pour signer l’entrée dans une nouvelle ère vidéoludique.

Reste désormais à découvrir son design, qui devrait rester dans la lignée esthétique des PS5 tout en se démarquant subtilement. Tout comme son nom définitif, même si PlayStation 5 Pro est attendu après les appellations PS4 Pro et PS5 Slim. Sans parler de l’accueil que lui réserveront les joueurs malgré un prix de lancement certainement élevé. Et surtout de l’intérêt des développeurs à optimiser leurs créations pour tirer le meilleur parti de sa puissance.

Réponse dans quelques mois tout au plus, pour l’annonce officielle en grande pompe que Sony ne devrait plus tarder à organiser afin de teaser comme il se doit sa future reine des consoles de salon. Avec à la clé, espérons-le, quelques belles surprises et exclusivités pour faire saliver les acquéreurs potentiels et asseoir la domination de la marque PlayStation jusqu’aux prochaines générations. Chaudement recommandé aux amateurs de belles images et de sensations fortes manette en mains !

Source
jeuxvideo.comThevergefrandroid.comjournaldugeekphonandroidCnetfrance

Wael.K

Ravi de vous accueillir sur ma page dédiée aux articles ! Je suis Wael El Kadri, et je suis un ingénieur civil de profession. Mais ma véritable passion est le matériel informatique. J'en suis passionné depuis l'âge de 12 ans, et j'aime apprendre et découvrir de nouvelles choses. En 2016, j'ai créé ma page personnelle sur les réseaux sociaux, baptisée Pause Hardware. C'est là que je partage mes créations en modding, mais aussi divers sujets liés au matériel informatique en général. J'ai également crée le site web, pausehardware.com, en 2019 où je publie des articles plus approfondis sur le matériel à travers des tests et revues et articles de news. J'ai eu l'opportunité de participer en tant qu'exposant à plusieurs événements liés aux jeux vidéo, aux côtés de grandes marques, notamment lors de la Paris Game Week en 2018 et 2019. Je reste constamment en quête de nouvelles manières de partager mes connaissances et ma passion pour le matériel informatique avec d'autres passionnés. Voici quelques publications médiatiques qui ont mis en lumière mon travail : Deux articles dans le magazine Extreme PC, parus dans ses  numéros 1 et 21 : Extreme PC Magazine Issue 21 (adobe.com) Également, un article sur Forbes intitulé "Dix Modèles de PC Incroyables en 2021" sur forbes.com : Ten Incredible PC Mods Of 2021 (forbes.com)

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