
La PlayStation 6 s’annonce comme un tournant majeur pour les consoles de salon. Si la PS5 a amorcé la transition vers le SSD et les graphismes modernes, sa successeure compte bien redéfinir les standards. Grâce à la nouvelle architecture graphique UDNA d’AMD, combinant puissance brute, IA et ray tracing de nouvelle génération, Sony veut faire de la 4K à 120 FPS une réalité accessible, et pas juste un rêve de joueur PC élite.
Passons en revue les déclarations de KeplerL2, qui a levé le voile sur de nombreux points dans un fil de discussion sur NeoGAF.
Une architecture UDNA au cœur de la révolution
Exit RDNA, place à UDNA. Cette nouvelle génération de GPU signée AMD apporte une hausse de 20 % des performances en rasterisation, mais surtout un doublement des capacités en ray tracing et en calculs IA.
En clair, les consoles PlayStation 6 et Xbox nouvelle génération vont pouvoir traiter des scènes en temps réel avec une qualité graphique jusqu’ici réservée aux cartes GeForce RTX haut de gamme.
Le rôle clé de l’intelligence artificielle
Mark Cerny, l’architecte des PlayStation, l’avait annoncé dès 2024 avec le projet Amethyst : l’avenir du rendu graphique passera par l’IA. Et avec l’intégration de technologies comme FSR 4, les Frame Generation IA et le denoising neuronal, les performances perçoivent un vrai coup d’accélérateur.

Fini les compromis : l’IA vient lisser les coins rugueux, combler les détails manquants et accélérer le framerate sans sacrifier la qualité.
Ray tracing nouvelle génération et 4K fluide : une promesse réalisable ?
Jusqu’à présent, profiter de ray tracing en 4K à 120 images par seconde relevait du luxe. Mais grâce à UDNA, la PS6 pourrait bien rendre cette expérience plus commune. L’équation technique semble tenable : path tracing en temps réel, IA pour l’upscaling, et TV compatibles 120 Hz prêtes à en découdre. Pour les joueurs, cela se traduit par des mondes plus réalistes, des reflets dynamiques bluffants et une fluidité digne d’un benchmark de compétition.
Un bond générationnel digne du passage PS1 à PS2 ?
Certains avaient jugé le saut entre la PS4 et la PS5 un brin timide, mis à part le SSD. La PS6, elle, veut frapper fort : AI-first, ray tracing systématique, performances dopées et immersion totale. Une stratégie que Sony partage avec Microsoft, les deux géants ayant adopté le même cœur graphique. De quoi préparer un véritable bras de fer avec NVIDIA, dont les RTX 50 et 60 se profilent déjà à l’horizon.
Notre Avis
Avec l’architecture UDNA, la PlayStation 6 entre dans une nouvelle ère où l’intelligence artificielle devient un moteur graphique à part entière. Si les promesses sont tenues, cette console pourrait bien redéfinir ce que « next-gen », comme nous l’annoncions déjà fin 2024 avec le Projet Amethyst. Reste à voir si les studios sauront exploiter tout ce potentiel. Mais une chose est sûre : la course au photoréalisme vient de changer de rythme.