
Après 15 ans d’attente, Stalker 2 : Heart of Chornobyl marque enfin le retour dans la Zone. Testé en profondeur par TechPowerUp, marque le grand retour de la série légendaire S.T.A.L.K.E.R., 15 ans après la sortie de « Stalker: Call of Pripyat » en 2009. Ce nouvel opus replonge les joueurs dans l’univers unique de la Zone, un territoire irradié et déformé par la catastrophe de Tchernobyl. Bandits, factions rivales, mutants et anomalies mortelles parsèment ce monde post-apocalyptique, où chaque exploration révèle de sombres vérités.
Selon TechPowerUp, ce jeu apporte un mélange captivant de survie, d’horreur et de narration immersive. Avec un monde ouvert dynamique, des mécaniques de survie exigeantes et une histoire influencée par les choix des joueurs, « Stalker 2: Heart of Chornobyl » préserve l’âme de la franchise tout en introduisant de nouvelles dimensions d’intensité et de réalisme.
Le titre, développé par GSC Game World, repose sur le Unreal Engine 5, connu pour ses capacités graphiques impressionnantes. Cependant, malgré l’utilisation de ce moteur de pointe, TechPowerUp souligne quelques limites techniques, notamment l’absence de ray tracing matériel, remplacé par la technologie logicielle Lumen.
Le jeu intègre des technologies modernes telles que NVIDIA DLSS, AMD FSR, Intel XeSS, et propose la génération de frames avec DLSS 3 ou AMD FSR. Ces options permettent d’améliorer les performances, notamment sur les configurations modestes, et seront analysées en détail dans le test.
Dans cette critique approfondie de TechPowerUp, découvrez les performances du jeu sur différentes cartes graphiques, l’impact des paramètres visuels sur la fluidité, et les exigences matérielles pour vivre pleinement cette aventure tant attendue dans la Zone.
Stalker 2 : Heart of Chornobyl : Un scénario captivant mais exigeant
Dans Stalker 2, vous incarnez Skif, un survivant piégé dans la Zone après une trahison. Le récit explore les défis d’un environnement impitoyable où chaque décision a des conséquences morales. L’histoire est un point fort : elle mêle quête de justice, exploration et dilemmes éthiques dans un cadre post-apocalyptique riche en factions rivales et en dangers imprévisibles.

Cependant, la mécanique de survie, bien que réaliste, peut devenir fastidieuse : armes et équipements se dégradent rapidement, et les ressources sont limitées, ce qui amplifie la difficulté, notamment aux niveaux les plus élevés.
Analyse des graphismes : un moteur sous-exploit
Malgré l’utilisation du puissant Unreal Engine 5, les graphismes de Stalker 2 peinent à impressionner. Selon TechpowerUp, certaines zones extérieures bénéficient d’un bon éclairage et d’un design soigné, mais l’ensemble semble daté, rappelant des jeux comme Fallout 76. Les intérieurs manquent de profondeur, et les textures manquent de finesse, même avec les paramètres au maximum.

Autre problème notable : l’absence de ray tracing matériel, remplacé par la technologie Lumen d’Unreal Engine 5, qui offre des résultats corrects mais loin d’être révolutionnaires.
Stuttering et optimisation technique
Le jeu souffre également de stuttering lors des premières heures, malgré une phase de pré-compilation des shaders au lancement, qui peut prendre jusqu’à 10 minutes. Une fois les shaders compilés, l’expérience devient plus fluide, mais les problèmes de frame pacing et de pop-in géométrique persistent dans les zones ouvertes.
Performances et exigences matérielle
TechpowerUp souligne que Stalker 2 est très exigeant, surtout sur le processeur. Les zones peuplées de PNJ provoquent des goulots d’étranglement CPU, même avec des configurations haut de gamme comme un Ryzen 7 9800X3D.
Configuration requise pour 60 FPS
Nous avons publié un article détaillant la configuration recommandée pour STALKER 2, concluant qu’elle reste tout à fait accessible avec un matériel raisonnable. Cependant, les tests réalisés par TechPowerUP nous offrent des indications précieuses sur le choix des cartes graphiques permettant d’atteindre 60 FPS en qualité EPIC.

- 1080p (paramètres Épiques) : RTX 3070, RX 7700 XT ou RTX 4060 Ti.
- 1440p : RTX 3090, RTX 4070 Super ou RX 7900 XT.
- 4K60 : Seule la RTX 4090 atteint 62 FPS. Les autres cartes haut de gamme peinent à dépasser les 50 FPS.

Bonne nouvelle toutefois : la gestion de la VRAM est exemplaire, avec une utilisation maximale de 10 Go en 4K, ce qui évite les problèmes pour la majorité des GPU.





Points positifs : difficulté ajustable et absence de DRM
Parmi les aspects bienvenus, le jeu permet de modifier la difficulté à tout moment, une option rare et appréciable. En outre, l’absence de DRM offre une expérience plus fluide et garantit une véritable propriété du jeu.
Potentiel éclipsé par des défauts techniques
Stalker 2 : Heart of Chornobyl se veut une expérience immersive et fidèle à ses racines, mais son exécution reste perfectible. Si le gameplay et l’ambiance parviennent à captiver, les failles techniques et les choix discutables (comme l’absence de fast travel) ternissent le tableau. Le manque d’optimisation pour les PC haut de gamme est particulièrement décevant pour un jeu de cette envergure.
En résumé, Stalker 2 est un bon jeu pour les nostalgiques, mais il manque de polissage pour séduire un public plus large. Attendre quelques patchs pour corriger ces problèmes semble être une sage décision.
Conclusion et analyse
Si vous êtes un fan de la série ou des jeux comme Fallout, Stalker 2 vaut le détour malgré ses imperfections. TechpowerUp met en lumière des défauts techniques et des graphismes inégaux, mais l’essence du jeu reste intacte : une aventure intense dans un monde hostile. Toutefois, pour une expérience optimale, patience et mises à jour seront vos meilleurs alliés.
La pression exercée par les attentes des joueurs, combinée aux défis de développement sur Unreal Engine 5, reflète les tensions entre ambition et faisabilité. Stalker 2 aurait pu briller comme un chef-d’œuvre de 2024, mais son lancement montre les limites d’un développement prolongé et d’une optimisation inaboutie. GSC Game World devra redoubler d’efforts pour maintenir la confiance des joueurs, dans un marché où chaque détail compte.