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Le profil Intel 200S Boost, lancé fin avril 2025, vise à offrir aux utilisateurs des processeurs Core Ultra 200S une option d’overclocking simplifiée, stable et garantie.
Ce preset agit principalement sur la fréquence de plusieurs éléments clés du processeur notamment la fréquence Fabric et la mémoire DDR5, pouvant atteindre jusqu’à 8000 MT/s tout en maintenant des tensions dans des limites sûres. L’activation de ce profil nécessite une carte mère Z890 compatible, à jour côté BIOS, ainsi que des modules mémoire validés.
Performances gaming sous Intel 200S Boost : un boost léger mais pas révolutionnaire
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Des tests réalisés récemment par Expreview.com sur le Core Ultra 7 265K montrent que l’activation du 200S Boost procure un gain de performances trés modeste, souvent inférieur à 5 % dans les titres les plus populaires. Par exemple, dans DOTA 2, le passage en mode boost améliore le framerate moyen de 157,7 à 167 FPS, soit une progression d’environ 6 %. Sur Cyberpunk 2077 ou Tomb Raider Shadow, les améliorations sont encore plus faibles, autour de 1 à 3 %. Dans certains jeux comme Rainbow Six Siege ou Forza Horizon 5, aucun gain perceptible n’est observé.
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En comparaison, un Ryzen 5 9600X, moins cher et consommant deux fois moins d’énergie, rivalise voire surpasse souvent le Core Ultra 7 265K boosté, notamment grâce à une architecture plus efficiente et une meilleure optimisation mémoire. De plus, la plateforme AMD reste plus abordable, avec des cartes mères B850 et un refroidissement plus simple à gérer, souvent aircooling suffisant.
Coût, consommation et contraintes techniques
L’activation du 200S Boost implique une configuration matérielle coûteuse : carte mère Z890 performante, mémoire DDR5 très rapide et souvent un refroidissement liquide imposé. La consommation électrique du Core Ultra 7 265K boosté peut atteindre près du double de celle du Ryzen 5 9600X, ce qui impacte la facture d’électricité et nécessite une alimentation robuste.
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Enfin, la stabilité reste à surveiller, le profil pouvant ne pas s’activer sur toutes les cartes mères, ou provoquer des instabilités selon la qualité du BIOS.
Un profil d’overclocking… dans un marché en pleine mutation
Si Intel cherche à rassurer avec ce 200S Boost, la réalité est que le marché a bien changé. AMD a repris nettement l’avantage, avec ses Ryzen 9000 et notamment ses versions X3D, qui offrent un excellent rapport performances/consommation en gaming comme en création. Intel peaufine une architecture Arrow Lake en demi-teinte, sans véritable saut technologique, alors qu’AMD prépare déjà Zen 6…
Dans ce contexte, le 200S Boost apparaît plus comme une rustine technique qu’un véritable bond en avant. L’overclocking automatique et garanti est un plus indéniable, mais insuffisant pour reconquérir le cœur des joueurs exigeants, qui attendent plus que quelques MHz gagnés ici ou là.
Si, après toutes les tentatives depuis la sortie des Core Ultra 200S, rien n’a fonctionné, Intel ferait mieux de cesser de gaspiller son énergie et d’entretenir de faux espoirs chez les utilisateurs. Le problème ne vient pas du BIOS ni de ses optimisations… il est lié à l’architecture elle-même.
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