Clavier mécanique rétro 8BitDo
Note globale (Détails en bas de la page) - 8
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Le clavier mécanique rétro 8BitDo, c’est un savant mélange de nostalgie assumée et de technologie moderne. Avec son design tout droit sorti des années 80, ses touches clicky façon machine à écrire de l’espace, ses Super Buttons dignes d’une borne d’arcade, et sa connectivité sans fil dernier cri, il réussit à marier le charme granuleux des vieux claviers à la réactivité des périphériques actuels. Un clavier qui ne fait pas que "clic", mais aussi "wow" — surtout pour ceux qui savent encore ce qu’est un modem 56k.
Souvenez-vous. Il y a quarante ans, on tapait sur des claviers en beige jaunissant (la faute à Michel qui fumait dans les bureaux), avec des touches qui claquaient comme les talons d’un prof de maths sur le carrelage du collège. Pas de RGB, pas de macros, et encore moins de logiciels de configuration façon cockpit d’Airbus. Et pourtant… c’était le bon temps. Celui des Amstrad, des IBM Model M, du Commodore 64 et des doigts musclés par la résistance mécanique des claviers.
Alors forcément, quand 8BitDo sort un clavier mécanique au look rétro qui fleure bon le plastique granuleux et les pixels 8 bits, difficile de ne pas entendre la petite musique de Tetris dans sa tête. Ce clavier, c’est un hommage assumé aux années 80, mais avec des entrailles bien modernes. Un peu comme si votre vieille Game Boy avait fait une cure de jouvence chez un chirurgien esthétique spécialisé en PCB.
Mais attention : sous ses airs de relique, ce clavier mécanique rétro 8BitDo cache une belle fiche technique. Switches mécaniques Kailh Box, connexion sans-fil multipoint (Bluetooth ou 2,4 GHz), latence réduite, batterie intégrée longue durée et compatibilité multi-plateformes — de Windows à Android en passant par macOS. On est loin du vieux clavier PS/2 ! Ici, tout est réactif, personnalisable via logiciel, et étonnamment performant. Bref, c’est du rétro qui tape juste, autant sur la corde sensible que sur vos touches favorites.
Mais, à 99,99 euros, que vaut vraiment ce clavier au-delà de son esthétique nostalgique ? Est-ce qu’il se contente de flatter notre fibre rétro, ou a-t-il de vrais arguments pour s’inviter sur nos bureaux actuels, entre un écran 4K et un mug siglé « J’ai survécu à l’an 2000 » ? Réponse dans ce test, où l’on tape fort… mais toujours avec tendresse.
Clavier mécanique rétro 8BitDo : emballage & contenu
L’emballage du clavier mécanique rétro 8BitDo mise sur la nostalgie… mais avec sérieux. Sur un fond blanc et crème discret (probablement pour rappeler la couleur des vieilles machines Nintendo ou Amstrad), on découvre un visuel du clavier vu de dessus. Et il faut bien l’admettre : c’est une petite douceur visuelle pour les amateurs de pixels à l’ancienne.
Le clavier est entouré de diverses notions que seuls les regards affûtés ou chaussés de lunettes grossissantes verront ! Nous avons le contenu de la boîte et la mention des fameux “Dual Super Buttons” : deux gros boutons rouges à utiliser comme sur les bornes d’arcade lorsqu’il était temps de mettre une trempe aux hordes de voyous dans le jeu « Double Dragon ».
Le badge « AZERTY – FR Layout » rassure les patriotes du clavier français qui refuseraient de se mettre au QWERTY, même sous la torture. Et cerise sur le gâteau : les mentions « Bluetooth », « 2.4G » et « USB » en bas à gauche nous rappellent que, oui, ce clavier rétro n’a rien à envier à ses descendants dopés à la connectique moderne.
« On garde le rythme » comme pouvaient nous scander Véronique et Davina ! Et on plisse encore les yeux pour pouvoir déchiffrer les ultimes informations notées sur un des petits côtés de l’emballage.
Unboxing du clavier mécanique rétro 8BitDo
Et voilà le moment sacré, celui que tout quinquagénaire technophile attend avec autant de fébrilité qu’un gamin des années 80 qui attend sa NES un matin de Noël : le déballage. La boîte révèle un clavier blotti comme un trésor d’époque dans son écrin en mousse noire et son sachet translucide. L’expérience utilisateur commence dès le premier regard avec un petit frisson de nostalgie qui nous parcourt immédiatement l’échine.
Le clavier mécanique rétro 8BitDo arrive avec son lot d’accessoires. On retrouve les “Dual Super Buttons” entièrement configurables qui vont permettre de lancer un « Hurricane » en jeu mais également votre playlist du Best Of de Jean Miche Jarre. On trouve aussi un câble USB-C pour le rechargement ou une utilisation en mode filaire, ainsi qu’une amusante planche de stickers.
Entre les classiques « Ctrl+C », « 404 », ou « GAME OVER », et les plus originaux « emo » ou « Oops », on sent l’envie de rigoler un bon coup en personnalisant son setup. De quoi égayer un bureau un peu trop sérieux ou faire marrer un collègue né après Windows XP. Enfin, un petit manuel en plusieurs langues et un guide des raccourcis clavier sont présents pour éviter de hurler à son collègue “Michel ? C’est quoi déjà le raccourci pour lancer Lotus 1-2-3 ?!”.
Clavier mécanique rétro 8BitDo : spécifications
| Compatibilité | Windows 10 et supérieur Android 9.0 et supérieur |
| Dimensions / Poids | Clavier : 376,6 x 169,6 x 46,8 mm / 1050 g Dual Super Buttons : 160,2 x 74,6 x 32,3 mm / 270 g |
| Connectivité | Sans fil 2,4G Bluetooth USB filaire |
| Type de batterie / Autonomie de la batterie | Batterie Li-ion 2000 mAh, rechargeable 200 heures d’utilisation avec 4 heures de temps de charge |
| Caractéristiques spéciales | 87 touches Switches blancs Kailh Box V2PCB remplaçables à chaud Prise en charge du n-key rollover Prise en charge du logiciel 8BitDo Ultimate V2 Touches PBT à sublimation thermique avec une hauteur similaire à celle d’un MDA Boutons programmables Mappage rapide sur boutons programmables (aucun logiciel nécessaire) |
| Comprend | Clavier mécanique rétro 8BitDo Dual Super Buttons x 1 Câble USB x 1 Adaptateur 2,4G x 1 Manuel d’instructions x 1 Autocollants amusants 8BitDo x 2 |
Clavier mécanique rétro 8BitDo : les détails
Voici le clavier mécanique rétro 8BitDo. Avec un design à mi-chemin entre la console Famicom, le Thomson TO7 et un clavier de laboratoire soviétique, et ses couleurs grises, rouge et crème, le clavier réveille des souvenirs enfouis dans les disquettes 5″1/4 de notre jeunesse. Les touches rouges nous sautent aux yeux ! Le bouton Esc ressemble à un bouton d’autodestruction sur un panneau de commande et les touches “B” et “A” sont un clin d’œil évident aux manettes NES. La barre supérieure intègre le nom du clavier et les motifs verticaux évoquent aux plus vieux d’entre nous, un design vu et revu sur les anciennes consoles, les lecteurs de cassettes ou même sur les vieux téléviseurs cathodiques.
La plaque supérieure est en aluminium pour apporter de la solidité à l’ensemble et pourquoi pas faire durer dans le temps ce clavier aux allures de vaisseau spatial 8 bits. Des séparations sont moulées dans cette plaque afin de bien segmenter visuellement le clavier en plusieurs zones fonctionnelles : les touches principales, les fonctions spéciales, la barre supérieure et même les flèches directionnelles, qui semblent presque isolées comme un mini pavé de contrôle à part entière. Elles créent donc l’impression que le clavier pourrait presque être démonté à la main, pièce par pièce, comme un lecteur de disquettes ou une console qu’on avait démontée “juste pour voir comment c’est dedans”.
Cette plaque supérieure se prolonge vers le bas pour rejoindre la coque inférieure du clavier mécanique rétro 8BitDo.
Vous ne trouvez pas que la typographie utilisée pour inscrire le nom du clavier ressemble à s’y méprendre à la police de la Sega Master System ?
En arrière du clavier, 8BitDo a réservé une surprise à celles et ceux qui ont grandi avec des câbles dans tous les sens : quatre ports jack 3,5 mm, tout droit sortis d’une console des années 90. Chaque port est identifié par une lettre rouge emblématique, A, B, X et Y, un clin d’œil évident à la disposition des boutons sur les manettes de Super Nintendo, Xbox ou encore Neo Geo.
Mais ici, pas question d’audio. Ces ports sont dédiés à l’utilisation de modules externes (comme les Dual Super Buttons), qu’on peut configurer via le logiciel 8BitDo Ultimate. Une fonction particulièrement bienvenue pour les joueurs ou utilisateurs ayant besoin d’une interface alternative, ou pour les passionnés de bricolage qui rêvent de piloter leur clavier avec des pédales, des interrupteurs physiques ou des dispositifs maison.
Et, juste à côté, pour que ce clavier aux allures de vielle console puisse se connecter au monde actuel, nous avons un port USB-C (pour une charge de la batterie ou pour une utilisation filaire), ainsi qu’un logement pour le dongle sans fil.
Même le dessous du clavier 8BitDo réserve quelques clins d’œil à la culture rétrogeek bien sentis. Nous avons une base épurée, mais qui fleure bon la robustesse fonctionnelle. Seule une étiquette au centre apparaît reprenant les motifs façon brique du jeu Super Mario.
Le clavier mécanique rétro 8BitDo profite de quatre patins antidérapants bien larges. Ils sont là pour garantir que, peu importe l’intensité de votre frénésie sur DOOM ou Excel, le clavier ne bougera pas d’un iota. Le genre de stabilité qu’on ne trouvait qu’avec les vieilles machines à écrire… ou les consoles qui pesaient 4 kilos.
8BitDo s’est également amusé à nous faire revivre ces délicieux moments de nostalgie avec des légendes rouges sur fond crème. Elles nous rappellent le style des vieilles machines d’arcade et des claviers IBM Model M. La sérigraphie est ultra nette, sans bavure ni décentrage. Le contraste entre les touches claires du bloc alphabétique et les touches gris foncé du pavé directionnel et fonctionnel est non seulement esthétique, mais aussi pratique pour le repérage tactile, surtout si vos yeux n’ont plus 20 ans…
Même les quatre flèches directionnelles nous parlent !!
- La flèche gauche : « De mon temps, on m’utilisait pour faire reculer le petit bonhomme dans Pac-Man sur Amstrad ! »
- La flèche du bas : « Moi, j’étais indispensable pour descendre dans les donjons de Rogue ou faire accroupir le héros ! »
- La flèche du haut : « Sans moi, impossible de faire sauter Mario sur les premiers PC compatibles ! »
- La flèche de droite : « Et moi, j’ai fait courir des milliers de pixels de héros vers la victoire ! »
Les touches du clavier mécanique rétro 8BitDo sont en PBT à sublimation thermique avec une hauteur similaire à celle des claviers MDA d’antan ! L’impression est réalisée à très haute température, ce qui donne une légende imprimée en profondeur dans la touche, qui est donc inusable et insensible au toucher.
Le clavier mécanique rétro 8BitDo profite aussi de stabilisateurs placés sous les grandes touches, comme la barre espace. Ils garantissent une pression uniforme sur toute la surface de la touche, un retour stable et linéaire, et évitent les bruits de claquement désagréables quand la touche se remet en place de travers.
Ergonomie
Malheureusement, l’ergonomie de ce clavier mécanique rétro 8BitDo est aussi triste qu’un épisode de Candy, un après-midi de novembre. La hauteur avant est à 20 mm, ce qui est assez important pour un clavier, d’autant plus qu’il n’est pas fourni avec un repose-poignets. Cette hauteur pourra entraîner, à la longue, un inconfort au niveau des poignets de l’utilisateur.
En arrière, la hauteur est conséquente à 40 mm. L’inclinaison du clavier est dans la moyenne haute des claviers mécaniques. Nous regrettons l’absence de pieds réglables… Cependant, nous sommes loin des rampes de lancement qu’étaient le légendaire IBM Model M ou les claviers de nos Amstrad CPC !
Connectivité
Nous le disions en introduction, le clavier mécanique rétro 8BitDo a un look ultra vintage, mais il regorge de technologies modernes. Ainsi, la connexion pourra se faire grâce à ce câble USB-A vers USB-C d’une longueur de 180 cm. Le clavier est équipé d’une batterie Li-ion de 2000 mAh, rechargeable qui permet 200 heures d’utilisation avec 4 heures de temps de charge.
Et nous retrouvons le dongle USB-A pour une utilisation sans fil. Il reprend lui aussi les motifs de type briques du jeu Super Mario. Aimanté, il se loge facilement dans son logement et évite ainsi de le perdre.
Switches Kailh Box V2 White
Sous chaque touche, le clavier cache une petite surprise qui va ravir les nostalgiques des claviers bruyants : des switches Kailh Box V2 White. Ces interrupteurs mécaniques, c’est un peu le cliquetis des années 80 en version moderne. Ils offrent une frappe clicky franche, avec un retour sonore bien marqué – le genre de son qui ferait fuir les collègues, mais qui donne une irrésistible envie de taper du texte, même sans raison. On tape juste pour le plaisir d’entendre ce « clic-clic » net et métallique.
Ces switches nécessitent une force d’activation de 50g. Ils ont un pre-travel de 1,8 mm et une distance de déplacement totale de 3,6mm. Le ressenti ? Crispy, réactif et nerveux ! Chaque pression est immédiate, sans flottement, et stable. C’est rigide, précis, comme les touches des bornes d’arcade d’antan. Et pour les puristes, sachez que les Kailh Box V2 ont l’avantage d’être ultra durables avec une promesse de 80 millions d’activations par touche, soit largement de quoi écrire l’intégralité de Wikipédia à la main.
À l’usage, ça click, ça claque, ça choque ! Faut aimer … Mais en tout cas, à ne pas utiliser dans une chambre parentale où bébé dort.
Caractéristiques supplémentaires
La barre supérieure gauche concentre plusieurs éléments aussi fonctionnels que visuellement marquants. D’emblée, deux potentiomètres rotatifs captent l’attention : le premier permet de changer de mode de connexion (Bluetooth, 2.4 GHz ou filaire), tandis que le second ajuste le volume sonore de l’ordinateur. Ces molettes en relief, crantées et marquées d’un repère rouge, évoquent irrésistiblement les boutons de réglage des consoles ou postes de télévision des années 80. Le choix de les intégrer ici ajoute un vrai plaisir tactile, tout en affirmant le style nostalgique du produit.
Juste à droite, on trouve trois boutons circulaires bien intégrés dans le châssis :
- Le premier (avec une icône de réseau) sert à l’association d’un appareil,
- Le second, orné d’une étoile, va être utilisé pour le mappage rapide des touches,
- Le troisième, affichant un motif de damier, va servir à choisir un profil d’utilisation.
Grâce à des séparations gravées dans la plaque supérieure, nous avons en plus une texture visuelle qui renforce le sentiment de tenir un objet électronique vintage.
Enfin, deux touches aussi rouges que la casquette de Mario ou que la veste du Docteur Ivo Robotnik, sont positionnées en bas à droite du clavier mécanique rétro 8BitDo. Le lettrage est surdimensionné pour renforcer leur côté « bouton de manette ». Ces touches sont de véritables touches programmables, pensées pour exécuter des raccourcis, des macros, un turbo boost dans Out Run ou tout simplement écrire un « courriel » grâce à Compuserve.
Les Super Buttons Dual 8BitDo
Ah, voici les fameux boutons arcade 8BitDo ! Ces petits bijoux qui transforment votre bureau en borne d’arcade de poche ! Ces gros boutons rouge A et B crient « nostalgie » à pleins poumons. C’est le complément parfait pour le clavier rétro : quand taper des lettres ne suffit plus, on sort l’artillerie lourde avec ces boutons qui ont survécu à l’ère du mashing intensif sur les bornes d’arcade ! Parfait pour les sessions de Street Fighter nostalgiques ou simplement pour avoir l’impression d’être dans une salle d’arcade des années 80, mais sans les pièces de monnaie qui collent aux doigts et l’odeur de cigarette froide ! Le setup gaming vintage ultime qui marie l’utile à l’agréable rétro !
Les deux gros boutons mesurent environ 57 mm de diamètre. Impossible de les rater ! Ils reposent sur une base en acier de 160 x 73 x 17 mm qui pèse 245 grammes. Un vrai presse-papiers ! Le contraste entre le rouge vif des boutons et le blanc du boîtier, c’est visuellement parfait – ça claque sans être tape-à-l’œil. La bande noire centrale avec le logo 8BitDo ajoute juste ce qu’il faut de sophistication pour éviter l’effet « jouet ». Et ces petites lettres A et B discrètes en rouge, c’est le détail qui tue !
En arrière, c’est plat comme un terrain de foot dans Kick Off. Mais le revêtement n’est pas de l’herbe ! 8BitDo a équipé le support des Super Buttons Dual par un caoutchouc qui accroche autant que les pneus des voitures dans Pole Position. Ça ne bouge pas quel que soit le type de surface !
Enfin, la connexion est assurée par une prise jack 3,5 mm reliée à un câble non tressé de 125 mm de long. Une longueur suffisante pour être branché au clavier !
Là encore, c’est un effet clicky très rétro. Pas sûr que votre bien aimé(e) apprécie lorsqu’il ou elle regarde deux trois épisodes de Albator ou de Punky Brewster.
Logiciel
Et pour conclure ce voyage dans les années 80 à bord de l’Arcadia du clavier mécanique rétro 8BitDo, il faut s’attarder un peu sur le logiciel que propose la marque. C’est bien joli d’avoir des gros boutons rouges (et nous ne parlons pas d’acné), il faut aussi pouvoir paramétrer ce clavier à la sauce actuelle.
Le logiciel est disponible à cette adresse et ne pèse que 150 Mo (pour Windwos et pour macOS). Notre clavier apparaît sur la page principale, attendant patiemment que l’on s’occupe de lui attribuer des fonctions. En plus d’une icône indiquant la charge de l’appareil et son utilisation en filaire, deux items sont présents : le premier va permettre de gérer les profils et le deuxième d’aller vérifier la mise à jour du firmware du clavier.
Une icône « Paramètres » permettra de choisir la langue (pas de français pour le moment) et d’activer les mises à jour automatiques.
Pour pouvoir paramétrer le clavier mécanique rétro 8BitDo, il faut passer par la case Gestion des profils.
Et enfin, comme Indiana Jones devant le Saint Graal, nous pouvons accéder aux paramètres du clavier. Ici, sous l’onglet « Keys », il sera donc possible d’attribuer des fonctions aux touches (et notamment aux Super Buttons Dual).
Des fonctions premières sont disponibles (Symboles, raccourcis, touches de souris…). Sous celles-ci des actions plus précises apparaissent.
Le deuxième onglet « Macros » permettra de créer des macros avec des combinaisons de touches (uppercut, uppercut, coup de pied latéral dans Street Fighter par exemple).
Et enfin, le dernier onglet « Volume » permettra de gérer le volume du bouton de la barre supérieure du clavier mécanique rétro 8BitDo.
Conclusion : notre avis sur le clavier mécanique rétro 8BitDo
Au final, ce clavier mécanique rétro 8BitDo, c’est un peu comme si Doc Brown avait branché un IBM Model M sur le convecteur temporel pour le propulser en 2025. On retrouve le look granuleux et les couleurs crème-gris-rouge qui donnent immédiatement envie de souffler dans une cartouche NES ou de lancer un jeu en VGA 16 couleurs. Le design est une réussite totale pour tout amateur de pixels d’antan, et on sent que 8BitDo ne s’est pas contenté de coller trois autocollants vintage pour faire "style". Non, ici, c’est du rétro avec un brin de folie. Mais derrière cette carapace nostalgique se cache une vraie bête de course. Les switches Kailh Box V2 White assurent un "clic-clic" aussi net que les pas du surveillant dans le couloir du collège, et la connectivité sans-fil multipoint ferait rougir le vieux port PS/2 qui traîne encore dans votre tiroir. Même le logiciel de personnalisation, pourtant léger comme un fichier .txt, permet de configurer vos macros comme un hacker dans WarGames. Et les Super Buttons ? De purs objets de bonheur geek, parfaits pour un combo dans Street Fighter ou pour lancer... Excel, si vous êtes un joueur très sage. Tout n’est pas parfait : l’ergonomie pourrait faire grincer quelques poignets sensibles, et les voisins risquent de vous lancer des regards noirs si vous tapez frénétiquement à 23h. Mais c’est le prix à payer pour revivre l’époque où les claviers pesaient une tonne, où les touches avaient de la résistance, et où taper un mot relevait presque de l’haltérophilie digitale. Ce clavier n’est pas là pour plaire à tout le monde : il est là pour séduire les vieux briscards de la micro-informatique et les jeunes curieux qui veulent du caractère sur leur bureau. Bref, 8BitDo a réussi son pari : un clavier qui tape fort, qui tape juste, et qui tape… dans la nostalgie. Que vous soyez un vétéran de la disquette ou un padawan des pixels, ce clavier est une lettre d’amour aux années 80 — écrite en majuscules, en police monospace, et avec un bon gros clic à chaque frappe. C'est un coup de cœur assuré !
