Montage, installation et tests
Pour ce DRIVESTOR 2 Lite Asustor n’a ici pas opté pour des berceaux, mais pour un système de rails. Il va d’abord falloir ouvrir le NAS pour avoir accès aux disques. Deux vis sont à retirer à l’arrière afin de faire coulisser l’armature. Pour installer les disques, il faut les faire glisser sur les rails en métal, un peu comme dans les racks HDD des boîtiers PC, et de les fixer avec les vis fournies. Du coup, une fois installés, pas question de changement à chaud.
Officiellement, seuls les disques au format 3,5″ sont supportés. Il est théoriquement possible de monter des HDD/SDD au format 2,5″, mais aucune liste de produits compatibles n’est présente sur le site d’ASUSTOR.
Le DRIVESTOR 2 Lite dispose d’un unique port Ethernet Gigabit. Nous serons donc bridés en termes de débits avec notre PC.
Une fois tout installé, le NAS n’est pas encore utilisable en l’état. Il va falloir l’initialiser, et ce, de deux manières différentes. Soit depuis un smartphone, il suffit de télécharger l’application AiMaster disponible pour Android ou iOS. Cette application fait partie d’un ensemble permettant de gérer facilement votre NAS (AiData, AiDownload, AiMusic, AiFoto3, AiRemote, AiSecure et AiVideos).
Vous avez alors le choix entre vous connecter via un Identifiant Cloud, via IP/Nom d’hôte ou bien faire une Découverte Auto. Une fois l’installation effectuée, vous avez accès aux fonctionnalités principales de votre NAS.
On y découvre le Lockestor 2 Gen2 et le Nimbustor 2, accompagnant notre DRIVESTOR 2 Lite.
Soit depuis le PC et alors l’installation se fait via le navigateur Web, en tapant l’adresse du NAS. Pour connaître celle-ci, il faut disposer du logiciel Asustor Control Center et de balayer le réseau. Vous aurez une adresse du type 192.168.xxx.xxx:8xxx. Les quatre derniers chiffres étant le port système HTTP (souvent 8000 par défaut).
Dans les deux cas, rien de compliqué puisque nous sommes sur du pas à pas.
Une fois tout bien configuré, voilà à quoi ressemble l’interface ADM du NAS.
Pour gérer les HDD, il suffit de se rendre dans le Gestionnaire de stockage. L’onglet Vue d’ensemble permet d’avoir une vue globale sur l’état de santé des disques. L’onglet Volume donne des précisions sur le volume et le RAID utilisé.
Dans notre cas, puisque nous disposons de deux disques durs, deux choix s’offrent à nous : RAID 0 ou RAID 1.
Mais nous retiendrons :
- RAID 0 est un niveau RAID standardisé obtenu en combinant au moins deux disques durs, et qui a pour but d’optimiser les performances. On gagne en performances, mais les données sont perdues en cas de crash de l’un des disques.
- RAID 1 améliore la sécurité des données stockées. Elle s’appuie sur une matrice composée d’au moins deux disques durs, où toutes les données sont stockées en miroir (en double). On perd en termes de capacité de stockage, mais en cas de crash de l’un des disques, le deuxième continue de faire tourner le NAS. Il suffit alors de remplacer le disque défaillant et le système se reconstruit.
Dans le Gestionnaire de stockage, onglet Volume, nous voyons que nous sommes partis sur du RAID 1 qui nous assure un volume de stockage de 3,58 To. L’état est BON avec un nombre de disques défectueux tolérés de 1. Il faut être patient, car la construction du RAID prend du temps.
Dans l’onglet Disque, nous constatons que notre Disque 2 a un S.M.A.R.T. Mauvais, mais un état de santé IronWolf Sain. Il va falloir penser à changer à mettre à jour notre HDD si nous voulons garder notre NAS au mieux de sa forme.
Seagate IronWolf Health Management
Lorsque l’on dispose de disques durs de marque Seagate, il est recommandé d’installer l’application IronWolf Health Management, qui, comme son nom l’indique, est conçue pour les HDD IronWolf. Cela permet d’accéder aux informations de gestion de disque dur, de santé, de garantie et de récupération de données dans Gestionnaire de Stockage.
L’icône des disques prend alors la forme de la tête de loup de la série IronWolf. En cliquant sur Docteur de disque, nous avons accès au Gestionnaire de santé IronWolf, ainsi qu’à la période de service de récupération de données.
Si la capacité des disques durs est trop limitée pour ses besoins, il est possible d’augmenter celle-ci en installant de plus gros disques. Il faudra dans ce cas procéder à une migration qui est facilitée via l’Assistant Configuration de Volume. Dans notre cas, nous avons de la marge car il est possible de monter de 4 To jusqu’à 24 To, avec les Seagate IronWolf Pro 24 To.
Si vraiment vous manquez encore cruellement de place, il suffit d’ajouter au NAS une unité d’extension. Dans le catalogue de la marque, nous avons le Xpanstor 4 AS5004U, défini comme un amplificateur de Capacité de stockage NAS. Il s’agit d’une extension de stockage Plug-and-Play dotée d’une connectivité USB 3.2 Gen2 Type-C. Cette unité comporte quatre baies, chacune capable d’accueillir des disques durs Seagate Exos X24 ou IronWolf Pro jusqu’à 24 To, soit 96 To de stockage brut au total.
