La puce flexible en plastique est presque au point

Les puces électroniques sont omniprésentes maintenant. Elles apparaissant dans tout, des machines à laver aux lampadaires. Les circuits imprimés sur du plastique, du papier et du tissu sont presque à portée de main et ce, pour un prix dérisoire. C’est ce que promet le concepteur de puces Arm. La société a dévoilé cette semaine un nouveau prototype de puce à base de plastique nommé PlasticARM .

Ce n’est pas la première puce flexible qui apparaît. Mais c’est la plus complexe. PlasticARM contient un processeur Cortex-M0 32 bits (le cœur de processeur le moins cher et le plus simple de la famille Cortex-M d’Arm). Elle a également 456 octets de ROM et 128 octets de RAM.

La puce a été conçue en coordination avec le fabricant d’électronique flexible PragmatIC. Les concepteurs de la société expliquent sa création et son fonctionnement dans un article publié dans Nature. Cependant, elle n’a pas encore la même fonctionnalité que les puces à base de silicium. Par exemple, elle n’est capable d’exécuter qu’un trio de programmes de test insérés dans ses circuits pendant la fabrication. Les chercheurs d’Arm disent qu’ils travaillent sur de futures versions qui permettront l’installation d’un nouveau code.

L’intérêt est que les puces peuvent être imprimées sur des surfaces qui se plient et fléchissent sans se dégrader. Elles pourraient être imprimées dans chaque bouteille de lait par exemple. Elles détecteraient la détérioration du produit, remplaçant l’utilisation de dates de péremption.

Pour le moment, les puces à base de plastique ont des inconvénients majeurs. Elles sont tout simplement trop inefficaces en termes de consommation d’énergie, de densité et de performances. Comme l’a dit James Myers (ingénieur de recherche d’Arm) au New Scientist : « Ce ne sera pas rapide, ce ne sera pas économe en énergie, mais si je la mets sur une laitue pour suivre la durée de conservation, c’est l’idée. »

Source : newscientist / anandtech / nature

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Arnaud.O

Comme Obelix, je suis tombé dedans étant petit. Heureux possesseur d'un Commodore 128 à 14 ans, j'ai côtoyé les Atari et Amiga de l'époque avant de plonger définitivement dans le monde du PC. Infirmier libéral de profession, je suis habilité à vous prescrire une bonne dose de news et de tests.

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