
Le PGL CS2 Major Copenhagen 2024 était l’un des événements esports les plus attendus de l’année dans le monde du jeu Counter-Strike 2. Avec une cagnotte totale de 1,25 million de dollars, les meilleures équipes du circuit se sont affrontées dans l’espoir de remporter le précieux trophée. Cependant, un incident technique inattendu est venu ternir la compétition et anéantir les espoirs d’une équipe favorite.
Le choc des Titans : Virtus Pro contre G2
C’est lors de l’affrontement entre les redoutables équipes Virtus Pro et G2 que le drame s’est produit. Les deux formations s’affrontaient dans le deuxième tour d’une série au meilleur des trois manches. Virtus Pro menait et n’était qu’à quelques rounds de se qualifier pour les playoffs, quand soudain, l’impensable s’est produit.
Crash GeForce RTX 4080 : Un scandale !

Le crash GeForce RTX 4080 est sur toutes les bouches à l’issue de PGL CS2 Major Copenhagen 2024 ! En effet, Jame, l’un des joueurs stars de Virtus Pro, a subi un terrible crash de son ordinateur en plein match. La cause ? Un plantage des pilotes graphiques de sa carte NVIDIA GeForce RTX 4080, pourtant choisie par les organisateurs pour équiper les PC de la compétition. Impuissant, Jame a dû assister à l’irréparable : G2 a profité de la situation pour remporter ce round crucial et l’emporter 13-11.
Crash GeForce RTX 4080 : Une élimination cruelle et injuste
Ébranlés par cet incident, les joueurs de Virtus Pro n’ont pu se relever lors du match de barrage qui a suivi. Ils ont donc été éliminés de la compétition d’une manière aussi inattendue que cruelle. Une véritable injustice pour cette équipe parmi les favorites qui s’est vue privée d’un million de dollars à cause d’un simple bug logiciel.
L’enquête est ouverte
Face à la polémique, PGL et NVIDIA ont rapidement réagi. Les organisateurs ont confirmé qu’un crash des pilotes de la RTX 4080 était bel et bien à l’origine du problème. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises et éviter qu’un tel incident ne se reproduise à l’avenir lors des grands tournois.
Témoignage de Jame : « Un vrai cauchemar »
La victime principale de ce drame, le joueur Jame, malgré sa déception, il est resté digne face à l’adversité malgré ce crash GeForce RTX 4080:
C'était un vrai cauchemar sur le moment. Quand mon écran s'est figé, j'ai compris que c'était terminé pour nous. Après des mois d'entraînement acharné, se faire éliminer sur un ridicule bug, c'est l'une des pires choses qu'un joueur pro puisse vivre. Mais c'est le jeu, ces aléas techniques arrivent dans l'esport. Il faut aller de l'avant et se préparer pour la prochaine compétition.
Un problème de stabilité des GPU récurrent ?
Cet incident soulève des interrogations sur la stabilité des cartes graphiques haut de gamme dans un contexte de jeu ultra-compétitif. Les témoignages recueillis ainsi que nos investigations ont permis de mettre au jour d’autres cas par le passé de crashes logiciels impliquant la RTX 4080 sur CS2.
Certes rares, ces bugs n’en sont pas moins préoccupants pour les joueurs pros qui doivent pouvoir compter sur un matériel à la fiabilité à toute épreuve. NVIDIA devra apporter des réponses claires et des solutions pérennes.
Une préparation trop légère de PGL ?
Du côté des organisateurs du PGL Major, on assure que les configurations des joueurs avaient été « méticuleusement optimisées » avant l’événement. Pourtant, des voix s’élèvent parmi les équipes pour remettre en cause ce travail de préparation.
« On n’a eu que quelques jours pour prendre en main ces PC et les tester en conditions réelles. C’est bien trop court pour une compétition d’une telle importance ! » a confié un joueur sous couvert d’anonymat.
PGL et les équipes devront tirer les leçons de cet épisode pour une meilleure coordination à l’avenir.
Vers de nouvelles normes de fiabilité ?
Au final, le camouflet essuyé au PGL CS2 Major risque d’avoir des répercussions sur tout le milieu de l’esport. Les instances dirigeantes, les équipes, les fabricants de matériel et les organisateurs d’événements vont devoir se concerter pour définir des standards de stabilité et de fiabilité beaucoup plus stricts.
La crédibilité de ces compétitions de très haut niveau en dépend. Plus qu’un simple aléa technique, l’élimination injuste de Virtus Pro restera comme un signal d’alarme qu’il ne faudra pas négliger. Car dans l’esport, la moindre défaillance peut anéantir des mois d’efforts.
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