
AMD a présenté le Dense Geometry Format (DGF), une nouvelle approche de compression géométrique destinée à ses futurs GPU RDNA 5/UDNA. En réduisant la bande passante mémoire et en permettant aux GPU de construire directement les structures de ray tracing depuis les blocs DGF, cette technologie promet des gains significatifs en animation et en ray tracing. Actuellement gérée via compute shaders, elle pourrait bientôt être prise en charge par du matériel dédié, réduisant la latence et améliorant l’efficacité globale.
AMD mise sur le Dense Geometry Format pour ses GPU RDNA 5
Dans un billet technique publié sur GPUOpen, AMD détaille l’intégration du Dense Geometry Format (DGF), un format pensé pour optimiser le traitement des géométries dans l’animation et le ray tracing. Cette nouveauté pourrait constituer l’un des piliers de la future génération RDNA 5/UDNA.
Qu’est-ce que le Dense Geometry Format ?
Traditionnellement, les GPU gèrent des maillages complexes via des triangles. Avec DGF, ces maillages sont découpés en meshlets stockés dans un format dense et compressé. Résultat : moins de données à traiter et plus de géométrie pouvant tenir dans le cache GPU.

Lorsqu’une animation intervient, il n’est plus nécessaire de décompresser entièrement le bloc. AMD applique un compute shader par image pour re-quantifier les données et les mettre à jour, limitant ainsi les coûts en ressources.
Ray tracing : moins de surcharge, plus de vitesse
Le principal avantage du DGF se manifeste dans la construction des BVH (Bounding Volume Hierarchies), essentielles au ray tracing. Plutôt que de reconstruire des hiérarchies entières, le GPU peut directement exploiter les blocs DGF. Cela réduit le temps de calcul, la consommation mémoire et améliore la fluidité des pipelines RT.
Aujourd’hui, ce traitement repose sur les unités de calcul. Mais AMD envisage, pour RDNA 5/UDNA, un passage vers des unités matérielles dédiées, ce qui pourrait abaisser encore la latence et renforcer les performances en animation temps réel.
Une brique technique pour l’avenir
Si le DGF ne constitue pas une révolution isolée, il s’inscrit dans une série d’optimisations visant à rendre les GPU plus efficaces en 3D temps réel. Combiné à d’autres avancées, il pourrait offrir une expérience plus fluide et moins coûteuse en ressources pour les applications de rendu et de création.
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